Impact du numérique sur l’empreinte carbone

Impact du numérique sur l’empreinte carbone dans le monde

L'impact de la consommation numérique sur l'empreinte carbone est significatif. Selon l'Agence de la transition écologique (ADEME),voici quelques chiffres illustrant cet impact :

·      La consommation d'électricité liée à l'utilisation des technologies numériques représente environ entre 10 % et 15 %de la consommation mondiale d'électricité. Ce qui équivaut à 100 réacteurs nucléaire !

·      Les centres de données (data centers) sont responsables d'environ 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit une quantité similaire à celle émise par l'aviation civile.

·      La fabrication des équipements électroniques, tels que les smartphones, les ordinateurs et les serveurs, contribue également à l'empreinte carbone. Selon l'ADEME, la fabrication d'un smartphone équivaut à environ 86 ,5 kg de CO2 comprenant la fabrication ainsi que le transport.

·      La diffusion en continu de vidéos représente une part importante de la consommation numérique. D’après Netflix : 1H de streaming émet autant de CO2 que 40 minutes de climatisation.

·      Les mails et les pièces jointes sont également responsables d'une consommation énergétique importante. L'envoi d'un mail avec une pièce jointe est aussi énergivore qu'une ampoule allumée pendant 24 heures et un email stocké correspond à 10 grammes de CO2 générés par an ce qui équivaut au bilan carbone d’un sac plastique.

·      L'étape de fabrication du numérique représente78% de l’impact environnemental du numérique en termes d'émissions de gaz à effet de serre. Cette étape implique une extraction intensive de métaux rares, principalement effectuée dans des pays utilisant des sources d'énergie fortement émettrices de carbone.

Impact du numérique sur l’empreinte carbone en France

Selon l'Agence de la transition écologique (ADEME), l'impact du numérique en France sur l'empreinte carbone est significatif.

·      En 2022, 10% de la consommation électrique annuelle émane des services numériques. Ce qui représente pour chaque français à 20 millions de tonnes de déchets produits par an soit : 299 kg/habitant.

·      2,5 % de l’empreinte carbone en France est lié au numérique, ce qui représente un peu plus que l’empreinte carbone du secteur des déchets qui est de 2%.

L'impact de l'utilisation d'un forfait mobile sur l'empreinte carbone

L'impact de l'utilisation d'un forfait mobile sur l'empreinte carbone peut varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que la consommation de données, le type de réseau utilisé et l'efficacité énergétique des infrastructures de télécommunications. Voici quelques chiffres fournis par l'Agence de la transition écologique (ADEME) qui illustrent cet impact :

·      La consommation énergétique d'un réseau mobile dépend du type de réseau utilisé. Par exemple, un réseau 2G consomme environ0,02 kWh par gigaoctet (Go) de données, tandis qu'un réseau 4G peut consommer jusqu'à0,06 kWh par Go. Les réseaux plus récents, tels que la 5G, visent à être plus efficaces sur le plan énergétique, mais les chiffres spécifiques ne sont pas encore disponibles.

·      L'envoi d'un SMS consomme très peu d'énergie, soit environ 0,000014 kWh, ce qui est négligeable en termes d'empreinte carbone à condition d’en limiter le nombre.

·      Les appels vocaux via le réseau mobile sont relativement économes en énergie. En moyenne, un appel de 10 minutes consomme environ 0,0009 kWh, ce qui reste faible en termes d'impact environnemental.

·      La consommation d'énergie liée à l'utilisation des applications et des services en ligne dépend de divers facteurs, tels que la complexité de l'application, les fonctionnalités utilisées et le temps d'utilisation.

Les recommandations de l’ADEME

 Les chiffres soulignent l'importance de prendre conscience de l'impact de notre consommation numérique sur l'empreinte carbone et l'impact environnemental. Il est essentiel d'adopter des pratiques plus responsables et de chercher des solutions pour réduire cet impact. Pour cela, il est recommandé de réduire la diffusion en continu, d'optimiser l'utilisation des équipements électroniques, de gérer efficacement les données et d'utiliser des infrastructures écoénergétiques. En adoptant la sobriété numérique, qui consiste à réduire la consommation de données et à favoriser une utilisation responsable, nous pouvons contribuer à réduire l'empreinte carbone du numérique en France. Cette transition vers un modèle plus durable est encouragée par l'ADEME et vise à préserver l'environnement et à favoriser une gestion plus responsable des activités numériques.

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Il est important de noter que les chiffres fournis par l'ADEME sont indicatifs et peuvent varier en fonction de nombreux facteurs, y compris les conditions spécifiques d'utilisation et les caractéristiques des réseaux mobiles.

Source : Site de l’ADEME

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